Le vice-président du Conseil suprême islamique chiite au Liban, Cheikh Ali al-Khatib, a déclaré que la stratégie défensive est une nécessité pour le Liban, mais doit passer par un dialogue avec la résistance qui a défendu le Liban et les Libanais.
« Une stratégie défensive est nécessaire et doit être régie par les intérêts du Liban. Elle nécessite un dialogue avec la résistance », a-t-il déclaré dans une interview sur la chaîne al-Manar jeudi soir.
Il a souligné que « la résistance défend le Liban et les Libanais, tandis que d’autres portent des armes à des fins étrangères ».
Selon lui, depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu fin novembre, la résistance a respecté la résolution 1701, « comme cela est confirmé par le Conseil des ministres. » Contrairement à l’armée d’occupation qui a l’a violé des centaines de fois et occupe 5 points stratégiques. « Les attaques continues de l’ennemi signifient qu’il n’y a pas de stabilité au Liban », a-t-il déploré.
« Tant que l’État libanais n’a pas rempli son rôle de libération et de dissuasion de l’agression, les armes de la résistance sont justifiées », a enchainé cheikh al-Khatib, rappelant que « la résistance avait pris les armes pour dissuader l’agression.
Assurant que « c’est le peuple qui décide de la question des armes », il estime que « ceux qui veulent désarmer la résistance ne veulent pas d’État, et sont disposés à la guerre civile et non à affronter l’ennemi ».
« Toutes les puissances qui tentent de faire pression sur l’État libanais ne veulent pas la stabilité du Liban », a-t-il aussi averti.